#61 26.10.2007 11:38:13

Metro-Kun
Lombricus infantarius
15.01.2007
462

Ecrivains ou poètes

DI, comment tu déchires, honnêtement je suis super impressionné...


Metro-Kun sur IRC.

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#62 02.11.2007 12:22:27

Hellawyn
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02.11.2007
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Ecrivains ou poètes

Rêveries

Je vois un avion décoller. She's thinking of him. Il court il part il va quelque part. Il a toujours à faire autre part. She cries, she cries mais il ne l'entend pas Where is my... She can't speak without thinking of him Far away quelque part un avion l'attend et démarre Il lui promet qu'il reviendra, il reviendra la prochaine fois... Comme toujours elle espère qu'un jour... Peut-être... L'avion décolle, un sourire un souvenir peut-être... Tout s'efface et le pilote vogue au-delà des cieux Comme un oiseau blessé l'avion fall down fall down... Promesses d'aterrir... Burning, poor plane... She cries and screams why... Un message un adieu du futur de quelques pas qui lui disait "je t'aime" la neige a fait fondre le feu qui lui brûlait le visage... en haut tombe d'acier qui se perd dans le désert inhumain des douleurs et des cris Pourquoi moi pourquoi lui... Peur de suivre peur de dire "je l'ai perdu"... Une image, l'avion qui s'écrase comme le coup d'Etat du hasard... Pourquoi mourir ? She believed in God now she's hearing ghosts... Lost between his heart and her sorrow, dead between his grave and her thoughts... Forsaken beneath the fate and... Je meurs de voir qui finira la suite m'efface il s'esquive... J'aurais voulu dormir dans tes bras mais tu ne dis pas... Disparue au hasard des regards j'erre je cherche recherche je ne me souviens plus quoi... pourquoi ça ? Un cri, pas de larmes, pas de souvenirs de passé d'avenir plus rien que les nuits qui défilent le long des murs des grands espoirs... Behind the truth a butterfly... Impasse sans issue rêver toujours au loin mais quoi de quoi ? Rêvée de l'Ancien perdu au fond des inquiétudes des nuits en ruine perdue au fond du silencieux... Gestes mécaniques de ce qui s'est passé non ne pas y penser nouvelle vie nouveaux horizons de vie de souvenirs détester l'envie See you one day once a year... Au 13 décembre joyeux désespoir laisse-moi rire au fond du bocal... Prison brisée tentatives de vérité laissée pour morte au loin d'un hiver au milieu du vol lointain de cet esprit d'acier fragile brisé aux sommets... Naufrage en plein ciel séparés d'une seconde du pauvre destin faible petit enfant perdu et orphelin Dieu l'a oublié au lieu de... lieu dit d'entre les morts jouer de son humour give me your pain tell me your faith crazy sing and pray... feel sings as a bird far away falling why where and when ? Attentat contre ton plaisir si vide est sa mémoire... peine, peine et départs... seule depuis lui et son regard de fantôme shakespearien MacBeth est un songe parmis lui... Peur de revoir sa tombe, son souvenir, hantise sort donc j'ai peur de cette... Il attendait, attendait qu'enfin elle arrive, attendait, patientait la guettait... Je... ne veux... plus voir... cette... Runaway far away save your hope and dream again open up your eyes don't stop liv... living... breath... coeur saccadé distance temps... réalité... Your dream turned into your dream... Un lit trop blanc pour l'entâcher de sang sans espoir dernier cri mouvement espacé de l'instant folie des yeux percée au travers de ses craintes frayeurs oublie-les... Oublier tuer perdre désespérer... Nous finirons en un royaume où je te verrais, je te promets... Mais où ? Souvenir des siècles, du temps passé... Dormir cauchemar réveille-toi insouciante tes ennemis t'attendent derrière tes paupières... Encore hier tu as rêvé, rêvé de cette impasse, impasse des perdus frivole espoir de penser à ton salut... Un bruit une ombre une chute douloureuse perte... Plus envie de penser, veux espérer courir, au loin vivre sans ces monstrueuses images de 3 ans passé derrière et oui, derrière... Révolus, oubliés... et pourtant présents derrière ton inconscience... Rideau de pluie fleur d'insouciance perdue au gré des falaises... under the great and sleeping fountain... Hearing guns far away where and when ? You're there, but why his voice ? his screams on the eve of the night ? Partir, loin de cette douleur ses cris tu te souviens she's calling you can't do anything but see, go away ! Run, run, run she's calling ! Elle te rattrape, ses cris, ses douleurs, non tu ne veux plus te souvenir ! Parler, plus de souvenir cesser de penser souffrir de cette absence de souffrance innocence perdue dans cette pénible... I can't cry she's more lost than I... I'm not dead, I'm not... sleeping... only... dreaming... of her face, her eyes, her fear... Passé innocent d'avant et d'après j'ai perdu le beau, perdu... Please stay my dear, you're not so far as him... Don't... Keep on living... All I need is to feel your heart... CRY CRY FOR FINDING SOMEONE BETTER THAN EVERYTHING I HAD SEEN, SAW BEFORE CRY BECAUSE OF YOUR HAPPINESS WITHOUT ENDING CRY FOR MY LOVE CRY FOR ALL YOU'RE GIVING TO ME...


on peut appeler ça un écrit de folie. Moi je nommerai ce texte Rêverie. ce qui est dit retrace tant de choses... tant de moments... je tiens seulement à dire à celui pour qui je serai capable de tout pour le rendre heureux que je l'aime.

ah, et puis je tiens à préciser que la muse de Vanaleth, c'est moi ^^ (je revendique mes poèmes, c'est tout... ^^ et merci à toi de les avoir soumis aux avis des autres... je n'ose pas trop le faire... ^^)


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#63 04.11.2007 20:58:21

Vanaleth
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Un bon gros pavé, un peu chaotique, mais j'aime bien.
Comme je te l'ai dit si je faisais des rêveries comme toi, je ferias un truc de 20 pages avant de m'arrêter non faute d'idées mais faute de mal aux mains ><.
Mais je vous filerais ptetr si j'ai le courage un morceau de rêverie.


French Touch Puta Madre <3
Khazad-Dûm Guardians riprisent!

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#64 05.11.2007 08:18:02

Hellawyn
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C'est écrit à la manière de quelqu'un... un écrivain, poète, auteur de pièces de théâtre... Irlandais je crois... qui adorait la France... Dont j'ai vu trois pièces (faut s'accrocher... lol) l'année dernière.
Qui est-ce ?
Samuel Beckett ! ^^


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#65 05.11.2007 14:56:40

Hellawyn
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02.11.2007
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VIRGIN SUICIDES

Ainsi, tu finis ta gloire...
L'Ame blanche, et le coeur noir,
Ta défaite était belle,
Et ton sacrifice,
Amen...
Sainte par la beauté,
Maudite de naissance,
Tu souhaitais tout abandonner
Pour montrer ta puissance...
Si douces étaient tes mains,
Avant que tu ne les blesses,
Ton vin dans cette coupe,
Est tel que tu en meurs...
Ton sang se meurt
De mauvaises valeurs...
Ces marques sur ta peau,
Blanche vierge lisse,
Tu attends que tous tes Anges périssent...
Le rouge de tes cheveux
Est-il celui qui jadis coula dans tes veines
Ou celui qui coulait dans les siennes ?
Pas besoin d'erreurs,
Tu n'as besoin que d'un coeur,
Le suicide n'est pas un leurre,
Pour celui qui en pleure...
Laisse l'amour couler à tes côtés,
Plus tard ils se souviendront
Que le Mal est une raison...

(poème qui date un peu, mais bon...)


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#66 05.11.2007 17:24:00

Vanaleth
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Fragments d'incertitude

Révolte. Guerre. Cris, morts. Sang, immaculée valeur imposée de la liberté conditionnelle. cachée sous une constitution. Sous des lois. Où est la liberté sous des lois pareilles? Quel gouvernement fait le bien quand des innocents sont emprisonnés? Quand des gens sont morts sans jugement approprié, quand on occulte la vérité, les faits, quand on paie pour avoir une justice? Quand on paie pour pouvoir faire le mal? Quand on empêche de faire le bien? Quel bien? Quel mal? Qui peut dire ce qui est bien, ce qui est mal? Subjectivité... Objectivité... foutaises, rien n'est objectif ou subjectif. Des barrières. Les barrières des mots. Aucun mot n'a de consistance. Vent ou encre, ces mots ne sont rien. Pourtant on s'amuse à jouer avec, à leur donner du pouvoir. Ce pouvoir qui n'est lui aussi que fictif, car le pouvoir n'existe pas. La puissance non plus. Tout est si fragile, et les humains s'amusent à tout foutre en l'air sans penser aux conséquences. Gaspilleurs. Parasites. Fouineurs. Pauvres insectes. Si fragiles eux-mêmes et qui se disent si grands. Nausée. Putrescence. Violence. Si peu de vie dans leurs yeux. Ils en ont besoin. Un retour à la vie, voilà ce qu'ils ont besoin. Un retour à la mort, aux tas d'atomes, de particules, d'énergie qu'ils sont. Anéantissement total, si bref qu'aucun ne souffrira. Voilà de quoi calmer les esprits les plus forts, soi disant. Mais peut-être sommes nous déjà morts? Peut être que ce qui nous fait vivre n'est qu'un substitut de réalité, un mirage d'hormones, une illusion de notre cerveau. Peut être sommes nous déjà morts? Ou bien faisons nous partie d'un roman.... existons-nous? Par qui, par quoi? comment? Pour quelle raison? Pour l'avènement du néant? Pour lui donner gloire et existence? Donner existence à celui qui n'existe pas... pourtant nous lui donnons vie, par nos mots. D'où son paradoxe. Tout est relatif. Donc même la relativité est relative. Donc il existe un absolu. Cet absolu, qu'est-il? Un endroit, où, un dieu (par définition omnipotent et omniscient), ne peut savoir ce qui s'y passe et n'y peut rien faire? Est-ce la Terre? Mais Dieu n'existe pas. Pourtant nous lui donnons vie par nos mots. Nous le faisons exister dans nos esprits. Rien que le fait de dire qu'il n'existe pas le définit, donc le fait exister. Mais c'est paradoxal, donc certains dirons que ce qui est paradoxal n'existe pas par définition. Mais les lois de la physique admenttent qu'une particule peut être à la fois entière et à la fois désintégrée tant qu'on ne l'a pas observé. Et personne n'a observé Dieu. Donc à la fois il existe et à la fois il n'existe pas. C'est ce qui fait sa puissance, qui n'existe pas puisque l'apanage de Dieu. Embrouillés? Mélange? Mixage? Bloquage. Mur. Un mur n'est franchissable que si vous sachez ce qu'il y a derrière. Voilà ce qui vous fait peur. Mais si vous le franchissez d'abord et que vous analysez ensuite, alors vous saurez. Mais vous avez peur. peur de ne pas pouvoir revenir en arrière si vous regrettez. Mais de toute façon vous ne revenez jamais en arrière, puisque le temps est une ligne en pointillés. Mais une ligne quand même.

Allez on stoppe maintenant parce que... j'ai mal aux mains. ^^


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#67 05.11.2007 18:38:27

Hellawyn
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02.11.2007
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Ecrivains ou poètes

yikes
marre que t'écrive trop bien !!! ^^


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#68 18.11.2007 14:05:47

Vanaleth
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30.08.2006
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Armurn :

    Ressel était, aux yeux de son peuple, les homme-ours, un homme chanceux. Le fait d’avoir créé l’unique taverne de la grande place de la cité du Feu était intelligent, mais d’avoir récupéré cette taverne en l’achetant pour quinze pièces d’or à son ancien propriétaire tenait du génie. Il avait bâti une petite fortune sur les envies de bière des gardes, sur les besoins liquoreux des marchands, et sur les attentes naturelles de la gent masculine envers les « dames de compagnie » qu’il logeait dans des chambres au quatrième étage. Mais depuis la guerre, les gardes s’étaient faits rares ou pauvres, les marchands si déprimés qu’une goutte d’alcool les dégoûtaient, et seules les filles se débrouillaient bien. Mais cela ne payait pas tout. Il avait un seul client, qui avait réclamé trois filles pour lui seul. Ressel étant d’un naturel opportuniste, il l’avait fait payer le double du prix en prétextant qu’elles étaient les meilleures. Le client n’avait pas besoin de savoir qu’il était en train d’honorer deux paysannes et une fille des rues. Ressel était en train de fermer son établissement pour le couvre-feu quand trois gardes homme-faucons entrèrent dans la grande salle.
-Nous sommes fermés messieurs. Revenez demain.
Le garde qui avait l’air de commander aux autres lui parla :
-Nous ne sommes pas là pour boire ta bière frelatée, escroc ! On nous a dit que tu hébergeais un criminel.
L’esprit de Ressel fonctionna en toute hâte. L’homme-faucon et les trois filles. Il ne fallait surtout pas que les gardes voient les filles.
-Je vois de qui vous voulez parler. Je peux vous l’amener si vous le souhaitez.
-Tu ferais bien si tu tiens à la vie.
Ressel, affolé, monta les marches jusqu’au quatrième étage et frappa à la porte de la chambre où dormaient (ou faisaient autre chose ?) ses filles et l’homme-faucon.
-Monsieur ?
-Oui, quoi ? Fit une voix calme de l’autre côté de la porte.
Ressel sourit. Trois filles et l’homme-faucon ne dormait pas. Ou bien il ne les avait pas encore touchées, ou il était en train de le faire.
-Des personnes m’ont questionné sur le fait que vous étiez ici ou non. Elles sont en bas et vous attendent.
-J’arrive.
La porte s’ouvrit aussitôt, et Ressel se trouva face à un homme-faucon assez petit (pour un homme-faucon), malingre, torse nu et avec une épée dans un fourreau accroché à la hanche.
Ressel eut le temps de regarder à l’intérieur de la chambre, et vit les trois filles nues, épuisées, dormant dans le lit. Contre toute attente, l’homme-faucon avait réussi à épuiser les trois filles et malgré son apparence chétive, ne semblait même pas avoir transpiré.
L’homme-faucon ferma la porte et suivit Ressel dans les escaliers. Quand Ressel arriva dans la grande salle, il plogea derrière son comptoit, laissant l’homme-faucon face aux gardes.
Le chef parla :
-C’est toi, Armurn ?
Le dénommé Armurn ne sembla pas être affecté ni par la trahison du tavernier ni par la présence des gardes. Il répondit en regardant dans les yeux, son compatriote garde.
-Ouais. Qui me demande ?
-Le roi. Paraît qu’tu doit le voir. Celui qui avait parlé était un homme-faucon gigantesque, aux muscles puissants et saillants.
-Et que le roi pourrait bien avoir à faire avec un pauvre fils de général comme moi ?
-La ferme. On connaît ton arbre généalogique. Et ta légende ne nous fait pas peur. T’es qu’un fils à papa qui utilise la célébrité de son père pour se forger une légénde surfaite.
-C’est ce que tu penses ? demanda le « fils à papa »
-Ouais. Fit la masse de muscle en croisant les bras d’un air menaçant.
-Dans ce cas, tu sais aussi comment on m’appelle ?
-Ouais. Le Virevoltant.
-Et sais-tu pourquoi on m’appelle ainsi ?
L’effort mental était visiblement trop demandé au géant brutal.
-C’est à cause de ma manière de combattre. Fit Armurn, déjà dans le dos du géant, l’épée dégainée. En trois coups d’épée, le combat était fini avant d’avoir commencé. Les gardes gisaient, la carotide tranchée, leur sang maculant le sol.
-Et sachez que ma réputation est loin d’être surfaite. Armurn remonta les escaliers, alla dans sa chambre, prit ses affaires et redescendit puis sortit de la taverne en direction du palais, en laissant quelques pièces au tenancier.
-Allons voir ce que me veut le roi, pensa-t-il alors que la silhouette du volcan s’estompait sous le crépuscule.


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#69 02.12.2007 12:57:43

Vadente Ashanb
Lombric ventriloque
Lieu Dijon
24.11.2006
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Ecrivains ou poètes

D'une: j'avais omis de remercier Kawaii pour son compliment, je m'excuse du temps smile et pas seulement lui en fin de compte, donc Thx all smile
De deux:
J'écris pu trop de poèmes en ce moment mais j'ai juste écrit ça hier pendant que je m'ennuyais en voiture, c'est la première grosse écriture sans vers ni rien que j'fais, d'où  le noobisme pur qui est évident smile
Je n'ai pas de titre définitif mais en attendant, je prend : Rêve Irréèl

    Le temps est clément aujourd'hui, je me repose entre les pieds d'un arbre, une légère brise caresse mon visage tout en me soufflant quelques histoires fantastiques. Je suis assis et apaisé, l'âme chaude et le corps frais. Un vent violent vient soudainement me bousculer pour m'avertir d'un évènement. Il détourne mon visage vers le ciel. Là, j'aperçois en effet une pomme lisse et ferme qui s'arrache des doigts de sa mère et tombe dans les miens. Etait-ce un signe du destin ou une boutade du hasard ? Je ne sais pas, néanmoins, je la saisi fermement entre mes mains et lui offre un dernier regard d'adieu. Là, ce coeur naturel et rouge affronte les remparts d'émail de ma bouche et glisse longuement dans le long couloir qui me sert de gorge. Juteux à souhait et croquant au rêve, il m'offre un plaisir grandiose. Il se retrouve à présent emprisonné dans le donjon de mon âme et ne fait qu'un d'elle. J'ai croqué cette pomme qui a croisé mon chemin, mon destin. Je me rend alors compte à quel point la vie est si grande et si petite à la fois, en un croquement elle peut s'éteindre, mais elle peut aussi éteindre, elle subit et fait subir, elle agit. Ma vie a mis fin à la sienne, la sienne a subi l'impact de la mienne.
    Je me réveille, juste à côté d'Elle; après tout, ce paradis n'était qu'un rêve. Le corps chaud d'une déèsse est à mes côtés. Tout le reste de la nuit qui suivit, je me laissais m'emporter à admirer son visage, ses traits angéliques qui feraient mourir de jalousie le moindre des saints. Elle est d'une beauté miraculeuse, comme si Dieu lui-même avait retiré du beau des autres pour le lui offrir. Mes sentiments actuels sont totalement indescriptibles tellement ils sont d'une intensité élevée. Je caresse son corps chaud, sa peau douce comme de la soie et châleureuse qui m'offre plus de résistance face au monde. Le contact de ma main sur son épaule lui provoque un frémissement de joie, comme si un vent de bonheur avait soufflé sur sa peau. Elle se retourne et se plonge dans mon regard de ses beaux yeux tout juste ouverts et qui sont d'un vert pénétrant. Elle a de magnifiques cheveux bruns décoiffés par les va-et-viens de sa tête lors de la nuit, un petit nez à croquer, des lèvres apétissantes, un épiderme parfaitement lisse. Je ne peux lui résister, à ce moment-même, elle pourrait me demander n'importe quoi, je le ferais à l'écoulement de mes efforts s'il le faut, mais je lui offrirais tout ce dont elle désire. Elle continue de me regarder, la tête légèrement baissée et le regard plein de tendresse et de bonté, je cède et rougis, une trace de joie sur mes lèvres. Un léger sourire s'esquisse sur son visage, sur son parfait visage,comme si elle avait gagné quelque chose, aucun défaut n'est présent, un visage de bonté, d'amour et d'innocence. Je l'aime plus que tout au monde ce visage, ce visage que l'on partage tous les deux, il est le sien et il est le mien.
    Vêtue uniquement d'une fine nuisette en soie, je n'ose la serrer dans mes bras, par peur que le feu de passion qui brûle en moi pour elle ne lui inflige une blessure enflammée. Ce long discours de regards ne fait que durer, je ne vois pas le temps passer, je ne sais si cela dure depuis une éternité ou depuis maintenant. Je me décide de l'embrasser pour la saluer et lui souhaiter la bienvenue dans ce jour nouveau qui vient de naître. Ce baiser entamé est d'une isolation parfaite au monde, seuls Elle et moi comptons à cet instant même. Je n'ose retirer mes lèvres des siennes, par malheur de retourner dans ce monde débauché, le seul réconfort est que l'on se retrouvera dans ce même monde afin de le combattre. Ma respiration n'en peut plus, elle m'ordonne de retirer mes lèvres des siennes, cela revient à m'enfoncer un poignard dans le coeur qu'Elle s'empressera de retirer, et guérir ma plaie.
    Elle se lève, sa fine nuisette de soie emportée dans une danse qu'un simple courant d'air mène à sa guise, et s'en va offrir l'honneur et le plaisir immense à ses vêtements de les porter. Moi, je reste allongé là, dans le lit, méditant sur la chance indescriptible que j'ai d'avoir une femme telle qu'Elle à mes côtés. Une vie ne vaut rien sans le cadeau immense de l'Amour, cela est un peu comme se jeter dans le vide sans aide face au vent, tel un parachute, on tombe petit à petit jusqu'à atteindre le sol mais l'Amour ralentit notre chute. J'aime cette femme, j'en ai encore plus besoin que l'oxygène même que je respire. Elle est mon opium. Son être tout entier et le mien défient les lois émises par l'Homme, en effet, elle est 1 et je suis 1, mais à nous deux, nous ne formons pas 2, nous formons bien plus important mais pourtant bien moins nombreux, nous faisons partie du même esprit, de la même âme, du même Amour flamboyant. Plus j'y repense, et plus je me dis que la phrase tant prononcée "Je l'aime" est infime face au ressentiment que j'ai pour Elle. Mon amour pour Elle est indénombrable, et même en retirant l'infini même à l'amour que j'éprouve pour Elle, je l'aimerais toujours sans compter, mon corps est un coeur entier qui ne suffit pas à contenir tout mon amour pour Elle. Ma vie se lie à la sienne, elle est mon destin le plus proche et le plus lointain. Je vis une histoire dont tout homme rêverait. Je le répète, j'ai une chance immense de l'avoir. J'attend quelques temps avant de me lever, pendant ce temps, je réfléchis, je ne sais toujours pas quelle heure il est. Je regarde le réveil et m'aperçois qu'il n'est pas moins de 9h21.

Dernière modification par Death Illusion (02.12.2007 12:58:16)


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#70 02.12.2007 13:26:20

Hellawyn
Membre
02.11.2007
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Ecrivains ou poètes

smile
j'adore lire ce que pensent les gars... surtout par rapport aux filles... c'est toujours surprenant !
en tout cas, c'est très beau ce que t'écris : pas parfait (si la perfection devait exister, elle n'existerait que sous la plume de Rousseau ^^) mais plein de ... lyrisme, je crois.
continue comme ça ! et vu ce que t'écris, lis un peu Aragon, et surtout Baudelaire, si ce n'est pas déjà fait ! smile


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#71 02.12.2007 14:44:05

Vadente Ashanb
Lombric ventriloque
Lieu Dijon
24.11.2006
4,152

Ecrivains ou poètes

Merci smile Mais fais gaffe hein, parait que je ne pense pas comme les autres gars lol
Et en effet, je lis un peu de Baudelaire
Mais ce que j'ai écrit là, en général, je n'aime pas le lire, trop descriptif je trouve smile
Je me suis mis dans la peau d'un amoureux fou, mon rêve qui sait...
Cela dit, merci encore smile


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#72 02.12.2007 17:37:37

Vanaleth
Membre
30.08.2006
1,682

Ecrivains ou poètes

Deathouneeeeett!!! Petit poète sodomite de mon coeur!
J'adore ce que tu écris. Et les passages descriptifs sont de loin un atout dont il ne faudrait pas que tu te passes.


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#73 02.12.2007 17:40:20

Candlejack
Membre
25.11.2007
752

Ecrivains ou poètes

Hmm interessant ce topic. Je vous fais partager un poème de ma création...

Ô combien hypnotiques sont, ces yeux si sublimes teintés de malice.
Ô folle envie de croquer ces lèvres perlées, rouges et roses de lys.
Et cette peau vanillée aux reflets ambrés, formant le calice,
De ce corps magique pour qui, amour et tristesse en moi sont en lice.
A cette femme j'aimerais, dévoiler ces sentiments qui jaillissent,
En mon esprit tourmenté et par là même, que son coeur je ravisse.
Mais devant moi se reflète l'incertitude, comme dans un miroir lisse.
Pourtant j'aimerais tant, lui dire : si tu savais comme je t'aime ******* (<= le nom du dédicataire)

edit: après lecture du topic entier, mon poème paraît être un brouillon en comparaison avec certains sad

Dernière modification par Candlejack (03.12.2007 20:39:47)

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#74 02.12.2007 20:17:04

Biscotte
Ver croustillant
Lieu Dans un rêve
06.06.2007
2,736

Ecrivains ou poètes

Death =') ! C'est beau !! Et je vais me répéter, mais l'élue de ton coeur aura une chance inouïe de t'avoir à ses côtés smile


* mettez ici une phrase pseudo philosophique de première L en manque de littérature, de préférence en anglais pour donner un genre mystérieux *

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#75 02.12.2007 20:57:06

Vanaleth
Membre
30.08.2006
1,682

Ecrivains ou poètes

Mademoiselle

Ma damoiselle d’argent vous me faites vibrer
Oiselle au cœur géant est-ce que vous m’aimez ?
Quand je ne vous donne aucun signe de vie
C’est que je pense trop à vous mon amie
Ce n’est ni logique ni normal
Mais c’est ma manière de vous aimer, anormale
Mes mains brûlent d’impatience de vous caresser
Et mon envie ne cesse de croître et d’augmenter
Votre présence m’est indispensable tant elle est enivrante
Et votre épiderme si chaud j’aimerais l’étreindre et le pétrir
Sentir votre odeur, chaude et sensuelle, si envoûtante
Ce sera malheureusement tout ce que j’aurais à vous offrir
Car même si je peux vous couvrir d’amour
Damoiselle ce sera tout pour cette fois
Mais sachez que je ne suis que moi


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#76 03.12.2007 14:39:56

Hellawyn
Membre
02.11.2007
1,068

Ecrivains ou poètes

miaowwwwww..... yikes smile


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#77 16.04.2008 10:57:23

Vadente Ashanb
Lombric ventriloque
Lieu Dijon
24.11.2006
4,152

Ecrivains ou poètes

Et bien quoi ? N'y a t-il donc plus personne qui ne puisse nous faire permettre de nous ébahir de ses écrits ?
Allez quoi ! Dages avait dit qu'il voulait devenir écrivain, c'est qu'il écrit ! Montre nous donc un peu cela, mon petit (ou plutôt mon vieu)  Dages ! big_smile


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#78 16.04.2008 11:05:51

Hellawyn
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02.11.2007
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Ecrivains ou poètes

et toi, tu pourrais nous en faire partager, non ? t'as pas des pitits trucs nouveaux ? smile


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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#79 16.04.2008 11:14:39

Vadente Ashanb
Lombric ventriloque
Lieu Dijon
24.11.2006
4,152

Ecrivains ou poètes

Rien d'intéressant, de concrès et de terminé, donc non, rien à faire partager pour le moment (et pour les autres moments non plus, probablement ..)
Il y a bien des Lombriks écrivains ici de toute façon big_smile


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#80 16.04.2008 12:55:41

Hellawyn
Membre
02.11.2007
1,068

Ecrivains ou poètes

flemme de vous faire partager l'intro d'Eloge de la Passion. Ça gâcherait tout, en plus... smile


"I am not young enough to know everything." (Oscar Wilde)

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